Selon de nombreuses études réalisées dans les pays africains francophones, la Tunisie est classée en quatrième position avec un salaire minimum fixé à 154 euros. En 2014, le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont convenu d’une révision du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) ; ce qui a abouti à une augmentation de 11% des salaires minimum garantis pour environ 900 000 employés du secteur privé. La Tunisie est ainsi devenue quatrième dans l’Afrique francophone, derrière le Maroc avec 209 euros de salaire minimum fixe, la Guinée Equatoriale (195 euros), et l’Algérie (171 euros). Avec un salaire minimum moyen de 95 euros, les 18 pays d’Afrique francophone offrent de belles opportunités pour les investisseurs, dans la mesure où les salaires minimums appliqués dans les pays européens sont beaucoup plus élevés que la moyenne africaine. D’autant plus que les pays africains sont de véritables viviers de compétences dans pratiquement tous les domaines. Le 1er mai dernier, le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé de nouvelles révisions du SMIG et du SMAG, dans le cadre de nouvelles négociations sociales avec l’UGTT et l’UTICA (l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat).
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