Le développement du secteur pétrolier a permis au Cameroun de connaître un essor économique considérable depuis le début des années 70. Avant 1985, le pays enregistre au cours d’une vingtaine d’années de croissance constante, un taux de croissance annuel moyen de 7% ; bien que son économie ait subi une forte régression à cause de la crise survenue en 1985 et durant laquelle les cours du café, du cacao et du pétrole étaient en chute. Cette violente crise dont les répercussions ont mené à la dégradation des termes de l’échange s’est accompagnée de la dévaluation du franc CFA en 1994.
Deux situations alarmantes ayant conduit le gouvernement local, avec l’appui des opérateurs financiers et bailleurs de fonds, à procéder à la mise en place d’un programme d’ajustement structurel à long terme, et dont les résultats ont permis d’aboutir au point d’achèvement de l’Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) en 2004.
C’est après avoir entièrement franchi cette étape, en 2006, que le Cameroun réussit à bénéficier d’une annulation de dette de près de 3,5 milliards de dollars auprès des créanciers du Club de Paris.
Le pays envisage actuellement de diversifier sa politique économique, qui jusque là reposait sur le pétrole, dans différentes branches sectorielles porteuses comme celle de l’agriculture (générateur d’emploi pour près de deux tiers de la population active), le secteur de l’industrie qui représente près du tiers du PIB et enfin le secteur des services qui contribue à près de 50% du PIB (en 2013).